François Bayrou quittera-t-il Matignon plus vite que son prédécesseur Michel Barnier ? Ce jeudi 16 janvier sera débattue, à l’Assemblée nationale, une motion de censure contre le Premier ministre. Déposée après le discours de politique générale de l’intéressé par le groupe de La France insoumise, elle sera examinée à partir de 15 heures, comme l’a annoncé ce mercredi 15 janvier la présidente de la chambre basse, Yaël Braun-Pivet.
Pour être adoptée (comme l’a été celle contre Michel Barnier), la motion de censure doit être votée par, au minimum, la moitié des députés qui composent l’Assemblée nationale – soit 289 d’entre eux. Les oppositions, de gauche comme de droite, ont pour la plupart déjà annoncé leur position.
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Ce vote aura lieu quelques jours après un discours qui, malgré le trou de souris trouvé par le locataire de la rue de Varenne sur la réforme des retraites, n’a réellement satisfait personne.
Ils la voteront à coup sûr
Bien entendu, les Insoumis, à l’initiative de cette motion, la voteront. La présidente du groupe à l’Assemblée, Mathilde Panot, y a fustigé un « déni de démocratie » dans la nomination de François Bayrou, et le refus de placer Lucie Castets à Matignon. La composition du gouvernement est « à elle seule une provocation justifiant la censure », estime la députée.
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