Parfois, une ombre traverse son visage. Mais Gabriel Attal le jure, il n’y a chez lui ni rancune, ni regret. « Je veux regarder devant plutôt que derrière », avance-t-il depuis son bureau au septième étage du siège du parti Renaissance, rue du Rocher, à Paris. Ce vendredi 10 janvier, l’ancien premier ministre veut parler de ses projets pour réveiller le mouvement politique moribond, dont il a pris la tête en décembre 2024. De cet « astre mort », aux dires même d’adhérents de Renaissance, né en 2016 pour porter Emmanuel Macron au pouvoir, Gabriel Attal veut faire une machine de guerre afin de compter dans un paysage politique dévasté depuis la dissolution de l’Assemblée nationale, le 9 juin 2024.
« La société française est dans une forme de dégoût de la politique. Elle en est à ne plus attendre grand-chose de ses responsables. Il y a une urgence à renouer la confiance », diagnostique l’élu de Vanves (Hauts-de-Seine). Gabriel Attal, si friand de médias, convoque donc la presse… pour dire qu’il veut disparaître et « prendre du recul » pour réfléchir à sa ligne politique. « On veut acter un changement de posture, être moins dans le bouillon », explique un de ses conseillers.
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