Jour de deuil national lundi 23 décembre. Huit jours après le passage du cyclone Chido, une minute de silence a été observée partout en France en hommage aux victimes à Mayotte. Le bilan provisoire est de 35 morts et d’au moins 2 500 blessés sur l’île proche de Madagascar.
Des chiffres qui seront certainement revus à la hausse, le préfet prédisant « des centaines, voire des milliers » de victimes supplémentaires sous les décombres des bidonvilles transformés en amas de tôles. L’accès à l’eau et à l’électricité ainsi qu’à des soins médicaux est également très compliqué, faisant craindre la propagation de maladies.
L’État, critiqué pour la lenteur des secours, a mobilisé dès les premières heures des moyens militaires. « Nos armées continuent de renforcer leur dispositif exceptionnel pour venir en aide à nos compatriotes mahorais », précisait le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, sur X (ex-Twitter). Un hôpital de campagne pouvant accueillir une centaine de patients a été monté à Mamoudzou.
20 tonnes de fret
Mais, pour acheminer le matériel, il a d’abord fallu dégager la piste de l’unique aéroport de l’île. Sa tour de contrôle ayant été détruite par le cyclone, un centre d’opération des services de la circulation aérienne déployable (Coscad), une sorte de tour de contrôle mobile de la taille d’un conteneur, a été acheminé. Les atterrissages et les décollages peuvent désormais se faire de jour comme de nuit pour les appareils militaires ou civils.
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