En Géorgie ce lundi à la mi-journée, le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, investit son nouveau Parlement malgré les résultats pour le moins contestés des élections parlementaires du 26 octobre dernier. L’opposition dénonce depuis un mois des fraudes massives et des intimidations ayant conduit à une usurpation de la victoire.
Avec notre correspondant à Tbilissi, Régis Gente
La contestation est intervenue dans un contexte de retour de la Géorgie dans l’orbite russe sous la houlette de l’homme fort du pays, l’oligarque Bitzina Ivanichvili, malgré les aspirations pro-occidentales de l’immense majorité des 3,7 millions de Géorgiens.
Ce dimanche soir, ils étaient quelques milliers d’opposants à braver le pouvoir dans les rues de Tbilissi, avec pour ambition de cerner le Parlement, d’y planter des tentes pour empêcher les 89 députés du parti au pouvoir, le Rêve géorgien, d’installer le 11ᵉ Parlement de la Géorgie indépendante. Mais la foule était maigre, loin des dizaines de milliers de Géorgiens qui, deux mois durant au printemps, se sont opposés au projet de loi sur les agents de l’étranger, rebaptisé « loi russe ».
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