Le gouvernement a annoncé que le taux de remboursement des médicaments par la Sécurité sociale allait baisser de 5% en 2025, tout comme la prise en charge des consultations médicales.
Une annonce jugée « inadmissible » par 61% des Français, indique une étude de l’entreprise Rosaly.
Les Français pourront-ils se soigner convenablement en 2025 ? Selon une étude de l’entreprise française Rosaly publiée mardi 19 novembre, 49% des Français avouent craindre de devoir renoncer en 2025 à certains soins de santé pour des questions d’argent. Une appréhension exprimée alors que le gouvernement a présenté, la veille, sa nouvelle équation budgétaire pour répondre au dérapage des dépenses de santé.
L’annonce du gouvernement jugée « inadmissible » par 61% des Français
En ouverture des débats sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 (PLFSS 2025) au Sénat, la ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq a annoncé une baisse du taux de remboursement des médicaments par la Sécurité sociale de 5% l’an prochain, tout comme de la prise en charge des consultations médicales. Une annonce jugée « inadmissible » par 61% des Français interrogés.
D’après l’étude, près de 83% des sondés considèrent que les entreprises doivent proposer à leurs salariés des solutions et des services pour optimiser et améliorer leur bien-être. Par exemple, 87% des salariés se sont dits fortement intéressés par une carte de santé proposée par leur entreprise afin de pouvoir obtenir des avances sur l’ensemble de leurs frais de santé.
Un dispositif déjà lancé par Rosaly en octobre dernier. L’entreprise met à disposition une carte baptisée « Budget’Santé », permettant aux salariés de régler leurs frais de santé sans avancer d’argent. « Elle devrait être à la disposition de toutes les entreprises et de tous les salariés français afin d’améliorer concrètement et surtout simplement leur bien-être et leur santé », encourage Arbia Smiti, fondatrice de Rosaly.
Le projet initial du gouvernement consistait à diminuer de 70% à 60% la prise en charge des consultations médicales. Elles seront alors remboursées à 65% l’année prochaine. Pour les médicaments, les trois taux de remboursement existants (65%, 30% et 15%) seraient abaissés dans la même proportion.