Un responsable du Hezbollah a été tué ce dimanche dans un raid sur un quartier du centre de la capitale libanaise.
Mohammad Afif était en charge des relations avec les médias pour le compte de l’organisation.
Trois personnes ont par ailleurs été blessées dans cette frappe.
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Moyen-Orient : la peur d’un conflit généralisé
Selon une source de sécurité libanais, le responsable média du Hezbollah libanais, Mohammad Afif, a été tué dimanche dans un raid sur un quartier de Beyrouth. La frappe israélienne a visé les bureaux de la branche libanaise du parti Baas syrien, installés dans un bâtiment du quartier de Ras al-Nabaa, dans le centre de la capitale libanaise.
« Le raid sur le quartier de Ras al-Nabaa a entraîné la mort du responsable média du Hezbollah, Mohammad Afif », a indiqué à l’AFP cette source de sécurité, sous couvert d’anonymat. Un décès confirmé alors que dans un premier temps, des « incertitudes » demeuraient sur le sort du haut responsable du mouvement pro-Iranien.
Le secrétaire-général de la branche libanaise du parti Baas, Ali Hijazi, a « confirmé la mort du responsable média du Hezbollah ». Suite à la frappe israélienne, le ministère de la Santé libanais fait état d’un « bilan préliminaire » d’un mort et trois blessés.
Un homme connu des médias internationaux
Mohammad Afif a été pendant des années en charge des relations avec les médias au sein du Hezbollah. Il se trouvait en contact avec des journalistes de différents médias, locaux et étrangers, leur fournissant souvent des informations sous couvert d’anonymat.
Depuis l’assassinat fin septembre de l’ancien chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah , dans une frappe israélienne survenue dans la banlieue sud de Beyrouth, il avait tenu plusieurs conférences de presse dans ce fief du mouvement.
C’est aussi lui qui, lors de son avant-dernière conférence de presse, avait revendiqué la responsabilité du Hezbollah dans l’attaque de drone visant la résidence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Césarée.
