Sur son réseau social, Truth Social, Donald Trump a dénoncé une « tricherie massive » à Philadelphie, dans l’État clé de Pennsylvanie.
Les autorités ont par la suite vivement contesté les accusations du candidat républicain.
« Cette affirmation n’est absolument pas fondée », a fait savoir un responsable de la ville.
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Élection présidentielle américaine
En plein scrutin pour l’élection présidentielle, dans un contexte très tendu , Donald Trump nourrit comme en 2020 les suspicions de fraude. Le candidat républicain a évoqué, ce mardi 5 novembre, des « rumeurs » selon lesquelles le vote à Philadelphie, dans l’État clé de Pennsylvanie , était perturbé par de la « triche massive ». Moins d’une heure plus tard, l’ancien président a également mentionné des tricheries à Détroit, dans le Michigan , un autre « swing state » où l’élection doit se jouer.
« Un nouvel exemple de désinformation »
« Beaucoup de rumeurs de TRICHE massive à Philadelphie. Les forces de l’ordre arrivent !!! », a accusé Donald Trump sur Truth Social , avant de poster ensuite : « Philadelphie et Détroit ! Les forces de l’ordre sont présentes ! ».
Les autorités de Philadelphie ont immédiatement contesté les accusations du candidat à la présidentielle. « Cette affirmation n’est absolument pas fondée », a indiqué Seth Bluestein, un responsable de la ville, sur X. « Il s’agit d’un nouvel exemple de désinformation », a-t-il dénoncé, assurant que les opérations de vote à Philadelphie s’étaient déroulées « en toute sécurité ». De même, auprès de CNN , le bureau du maire de Détroit a fait savoir qu’il ne savait à quoi Donald Trump faisait référence. « Nous n’avons pas connaissance d’une présence policière dans la ville pour les élections au-delà de ce qui a été présenté lors d’une conférence de presse jeudi dernier et qui a été largement rapporté au niveau national », a également réagi le porte-parole du département des élections de cette ville du Michigan .
Quelques heures plus tôt, Donald Trump avait dit qu’il serait prêt à reconnaître sa défaite face à Kamala Harris si « l’élection est juste », tout en agitant le spectre de possibles fraudes électorales. Tout au long de la campagne, le républicain, qui n’a jamais reconnu sa défaite en 2020, avait déjà posé les premières pierres d’une nouvelle contestation, accusant les démocrates de « tricher comme des diables ».