Liz Cheney, la plus célèbre opposante républicaine de Donald Trump, a accusé, ce vendredi 1er novembre, l’ancien président d’être un dictateur « vindicatif et cruel ».
Une déclaration qui fait suite à des propos menaçant du candidat républicain à son égard.
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Élection présidentielle américaine
Donald Trump a prononcé des propos offensants, ce jeudi 31 octobre, lors d’une interview en public avec l’animateur conservateur Tucker Carlson, à Glendale, en Arizona. Il a accusé Liz Cheney, sa bête noire politique, d’être une « va-t-en-guerre radicale ». « Mettons-la fusil en main face à neuf canons d’armes lui tirant dessus. Voyons ce qu’elle en penserait. Vous savez, avec les armes braquées sur elle », a déclaré le candidat républicain, en évoquant l’image d’un peloton d’exécution.
« Un homme dérangé, délirant et dangereux »
Liz Cheney, qui avec un autre élu républicain a fait partie de la commission parlementaire chargée d’enquêter sur l’assaut du Capitole du 6 janvier 2021, a répondu par un message sur X. « Voici comment les dictateurs détruisent les nations libres. Ils menacent de mort ceux qui parlent d’eux en termes défavorables. Nous ne pouvons pas confier notre pays et notre liberté à un homme mesquin, vindicatif, cruel et instable qui compte être un tyran ».
This is how dictators destroy free nations. They threaten those who speak against them with death. We cannot entrust our country and our freedom to a petty, vindictive, cruel, unstable man who wants to be a tyrant. #Womenwillnotbesilenced #VoteKamala https://t.co/URH5s929Sa — Liz Cheney (@Liz_Cheney) November 1, 2024
Jaime Harrison, président du Parti démocrate, a également réagi en qualifiant Donald Trump d’homme « dérangé, délirant et dangereux ».
What the hell America? Why in the world would we want to once again elevate this deranged, delusional and dangerous man back into the presidency? Regardless of which party you belong to this type of behavior is simply disqualifying. We are better than this… we must be… https://t.co/yKuLDKst7Q — Jaime Harrison (@harrisonjaime) November 1, 2024
La violence verbale de Donald Trump le « disqualifie » pour la Maison Blanche, a jugé, ce vendredi, Kamala Harris, réagissant aux propos de son rival républicain. L’ancien président « a accru sa violence verbale contre ses opposants politiques et, avec beaucoup de détails, suggéré de pointer des fusils contre l’ancienne élue Liz Cheney. Cela doit le disqualifier. Quelqu’un qui veut être président des Etats-Unis et qui utilise ce genre de violence verbale est clairement disqualifié pour être président », a dit la vice-présidente et candidate démocrate à son arrivée à Madison, dans le Wisconsin.