La politique des plateformes communes existait déjà bien avant l’éclosion de l’électrique mais cette dernière permet de diversifier plus facilement encore le nombre des modèles et des versions sous des marques très différentes. C’est peut-être sur ce point que le retour de l’art carrossier sera la meilleure nouvelle et évacuera le funeste « badge marketing » connu au pire de la crise du pétrole.
L’électricité, au moins en France, est abondante et bien distribuée désormais sur le réseau automobile. Reste l’inconnue de sa taxation qui ne saurait rester très longtemps encore dans le domaine du cadeau fiscal. Surtout lorsque le plein de watts sert des véhicules de très haut de gamme dont les prix atteignent des niveaux stratosphériques comparés aux modèles thermiques.
La technique
Pas de grosses surprises sur la base utilisée puisqu’il s’agit de la plateforme haut de gamme de Volkswagen Group, la PPE déjà en œuvre sur le Porsche Macan. Le gros atout de cette plateforme réside dans sa configuration en 800 volts qui autorise des recharges sur borne rapide (jusqu’à 270 kW), ici en 21 minutes. Soit un gain d’une dizaine de minutes sur le haut de gamme précédent qui servira de faire-valoir, à savoir le Q8 e-tron sorti en 2019. Le Q6 s’insère donc naturellement entre Q4 et Q8, des chiffres pairs qui désormais signalent chez Audi des versions tout électriques. Par conséquent, les thermiques seront abonnés aux chiffres impairs ce qui permettra d’y voir plus clair au nive […] Lire la suite