- Mardi 9 décembre, 12 personnes soupçonnées de trafic de cannabis ont été interpellées dans les Yvelines.
- Trois ont été mises hors de cause depuis, les autres sont toujours en garde à vue.
- Au total, 1.463 kg de cannabis a été saisie.
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La France en proie au narcotrafic
Coup de filet mardi de l’Office anti-stupéfiants (OFAST) dans les Yvelines. Tout a commencé il y a deux mois avec un renseignement exploité par les enquêteurs de la Brigade de recherches et d’investigations financières (BRIF) nationale, une info qui a donné lieu à l’ouverture d’une enquête préliminaire.
Après de nombreuses investigations, les enquêteurs de police ont procédé mardi 9 décembre à l’interpellation de 12 individus dans le nord du département des Yvelines, « concernant des infractions à la législation sur les stupéfiants, à savoir plusieurs convois de véhicules de type Go-Fast entre l’Espagne et la France »
, explique le parquet des Yvelines dans un communiqué. Selon nos informations, cinq véhicules ont été interceptés ce jour-là.
« Les gardes à vue de trois des individus interpellés ont été rapidement levées. Les perquisitions réalisées ont donné lieu à des saisies d’un poids total de 1.463 kg de résine de cannabis »,
détaille le parquet. Ces saisies ont eu lieu dans les véhicules et en divers lieux.
Beaucoup déjà connus des services de police
D’après une source proche du dossier, la majorité des personnes interpellées sont connues pour des infractions liées à la législation sur les stupéfiants. Les suspects ont été arrêtés sur les communes d’Achères, de Conflans-Sainte-Honorine et de Maisons-Alfort. Toujours selon nos informations, ce réseau criminel était parfaitement structuré avec des voyages fréquents entre l’Espagne et le département des Yvelines avec… un Peugeot Expert.
Cette camionnette volée et faussement immatriculée permettait aux malfrats de remonter du Sud à chaque fois d’importantes quantités de drogue. Le tout était stocké dans un pavillon des Yvelines avant que les stupéfiants soient disséminés un peu partout en Île-de-France.
Les gardes à vue peuvent durer jusqu’à 96h
Le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez s’est félicité ce vendredi matin sur X de cette opération. « Bravo aux services et agents mobilisés dans cette affaire, qui a mis hors d’état d’agir 9 trafiquants et neutralisé 1,4 tonne de drogue. La lutte contre le narcotrafic est une lutte de chaque instant: ce dossier illustre notre grande détermination. Je leur ai témoigné de ma fierté d’être à leur tête ce matin à Versailles »
,
s’est-il réjoui sur le réseau social.
Les gardes à vue des 9 personnes qui se trouvent depuis mardi face aux enquêteurs peuvent durer jusqu’à 96h. Les investigations se poursuivent.




