vendredi, mai 17
 Sur cette photo d’archives prise le 4 novembre 2013, l’écrivain français Yann Moix pose devant le restaurant Drouant à Paris, après avoir reçu le prix Renaudot pour son roman « Naissance ».

Attaqué en justice par ses parents pour diffamation après les avoir accusés de violences dans sa jeunesse, l’écrivain Yann Moix a été relaxé, lundi 29 avril. La décision a été rendue publiquement par la 17e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris, et ses motivations n’ont pas été communiquées dans l’immédiat.

José et Marie-José Moix avaient porté plainte après la diffusion, en octobre 2022, de l’émission « En aparté » sur Canal+, durant laquelle leur fils les avait accusés de violences et de sévices, ainsi que d’être « racistes » et « homophobes ».

Lors de l’audience le 7 mars, dans une ambiance très tendue, les récits des uns et des autres étaient entrés en totale contradiction. Devant ses parents qui l’écoutaient sans broncher, Yann Moix avait dit avoir été « molesté, frappé, martyrisé ». Il racontait entre autres avoir été régulièrement battu « avec une rallonge électrique », et assumait de souhaiter « la mort » de ses parents. Ces derniers, alors que leur fils avait quitté la salle pour ne pas les entendre, avaient répliqué en dénonçant des « mensonges », « une honte », « du roman ».

Yann Moix avait également été visé, après une autre émission de télévision en 2019, par une plainte pour diffamation de son petit frère, Alexandre. L’affaire s’était terminée en 2023 par un arrêt de la Cour de cassation annulant toute la procédure.

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Le Monde avec AFP

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