dimanche, octobre 6

Les ruines maya, les cénotes, la gastronomie ou encore les plages… Plusieurs raisons expliquent la popularité du Mexique auprès des voyageurs.
Le pays d’Amérique latine est également réputé pour son manque de sécurité, raison pour laquelle il ne faut pas s’éloigner des zones touristiques.
En cas d’arrestation routière par la police, ne confiez jamais vos papiers d’identité au risque de les voir confisqués.

Grâce à ses nombreux sites archéologiques, la richesse de sa culture et la beauté de ses paysages, le Mexique fait partie des grandes tendances de voyage des touristes du monde entier. Pour que votre séjour se déroule dans les meilleures conditions, il est préférable d’éviter certaines actions.

Faire du tourisme dans certaines zones à risque

Le ministère des Affaires étrangères déconseille formellement de se rendre dans certaines zones à cause de la présence de cartels. C’est le cas notamment de l’État du Tamaulipas, l’État du Guerrero – avec Acapulco – (à l’exception de la ville de Taxco), du sud du Michoacán (depuis la ville d’Uruapán et jusqu’à la côte), de l’État de Veracruz, de la ville de Martinez de la Torre et de ses environs, ainsi que dans l’État de la Basse-Californie du Nord, la ville de Tijuana. 

Boire de l’alcool dans la rue ou uriner sur la voie publique

Les infractions au civisme “ley civica”, telles que le fait d’uriner ou de boire de l’alcool sur la voie publique, peuvent amener les contrevenants devant un juge administratif, indique France Diplomatie. Ce dernier décidera de la peine à infliger en fonction d’un règlement propre à chaque État fédéré. Une rétention administrative peut durer une journée entière.

Payer ou confier ses papiers aux agents de police corrompus

Les agents de police arrêtent parfois les conducteurs de véhicules de location pour leur faire payer une amende pour excès de vitesse, même si c’est faux. En outre, France Diplomatie indique que « les règles de dépassement au Mexique sont inexistantes ou méconnues. » Si cela vous arrive, ne donnez surtout pas votre passeport ou votre carte d’identité aux policiers, au risque qu’ils vous confisquent vos papiers en échange d’argent. 

Les infractions au code de la route « transito » peuvent être payées en ligne ou devant une institution spécialisée que le policier doit communiquer, rappelle France Diplomatie. Demandez une copie de la contravention, et si l’infraction est avérée, les modalités de paiement. Il est préférable d’insister pour vous rendre au poste de police le plus proche plutôt que de donner de l’argent en liquide aux agents de police.

Payer sans donner de pourboire

Comme aux États-Unis, le pourboire, baptisé « la propina » en espagnol, est obligatoire dans les cafés et restaurants, assure le Routard. De nombreux employés sont rémunérés uniquement grâce aux tips donnés, raison pour laquelle les Mexicains peuvent se montrer parfois insistants si vous ne donnez pas assez à leur goût. En général, les touristes offrent entre 10 % et 20 % du montant de l’addition. Vérifiez toujours la note avant de payer, car certains établissements incluent la propina pour se prémunir de l’oubli des touristes. Un pourboire est également attendu par les locaux qui surveillent votre véhicule dans un parking, ou ceux chargés de vous faire le plein d’essence. Une dizaine de pesos peut suffire. Si la propina n’est pas obligatoire dans ces cas-là, il serait très mal perçu de partir sans laisser quelques pièces ou billets.

Au Mexique, la monnaie locale est le peso mexicain. Le dollar américain est également accepté dans la plupart des établissements, mais il est préférable de les utiliser le moins possible, au risque de perdre au change. Aussi, évitez au maximum de payer vos achats avec une carte bleue, car des frais supplémentaires de 5 à 15 %, sont systématiquement ajoutés par les commerçants.


Marjorie RAYNAUD pour TF1 INFO

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