jeudi, juillet 4

Battue d’un petit but par l’équipe de France (1-0), lundi 1er juillet, la Belgique a dit adieu à l’Euro, s’arrêtant aux portes des quarts de finale.
Une élimination qui reste en travers de la gorge des « Diables rouges », tombés en fin de match sur « un but chanceux » contre leur camp de Jan Vertonghen.

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Euro 2024

Le « seum » belge est-il de retour ? Six ans après la demi-finale de la Coupe du monde 2018 et trois ans après celle de la Ligue des nations, perdues à chaque fois (1-0 puis 3-2) aux dépens des Bleus, les « Diables rouges » ont de nouveau subi la loi implacable de leur bête noire dans les grands tournois. Malchanceuse, la Belgique s’est fait éliminer sur le plus petit des scores (1-0), lundi 1ᵉʳ juillet, en huitièmes de finale de l’Euro, après un but contre son camp de son défenseur Jan Vertonghen, qui a dévié dans sa cage une frappe non cadrée de Randal Kolo Muani (85e).

« Mon but n’était pas de cadrer mais de centrer », a d’ailleurs avoué l’avant-centre tricolore, de passage en zone mixte. « Heureusement pour moi, c’est dévié et ça termine au fond. » 

France-Belgique (1-0) : revoir le but csc de Vertonghen pour les BleusSource : Football – EURO

Un scénario rageant pour les joueurs de Domenico Tedesco. « Vous avez vu le but qu’ils ont marqué ? C’est comme ça, c’est un peu de la chance », a regretté l’ailier belge Jérémy Doku, bien muselé par Jules Koundé, désigné « homme du match ». « Ils ont eu des occasions, mais surtout des frappes de loin. Pour le reste, ils n’ont pas été si dangereux que ça. » « Encaisser un but comme ça, c’est de la chance », a-t-il martelé. « On ne peut rien y faire. (…) C’est une fin regrettable. » 

Le cynisme français élimine encore la Belgique

La Dernière Heure, quotidien belge francophone

« Bien sûr, encaisser un but comme ça, c’est décevant », a poursuivi son capitaine Kevin De Bruyne, apparu groggy et fataliste devant la presse au coup de sifflet final. « Nous n’avons pas donné trop d’occasions à la France. C’était le plan, et jusqu’à cinq minutes de la fin, c’était un bon plan. Nous sommes déçus, c’est dommage », a lâché le numéro 7 belge, répétant à plusieurs reprises le mot « dommage »

Un fatalisme et une amertume exprimés aussi par la presse locale. « Le cynisme français élimine encore la Belgique (…) après l’un des plus tristes matchs de l’Euro 2024 », a résumé froidement le quotidien francophone La Dernière Heure. « À ce petit jeu, les hommes de Didier Deschamps ont beaucoup plus d’expérience. » « Comme un air de déjà-vu », a pour sa part titré Le Soir, qualifiant  les Bleus de « bourreaux de deux générations ». Celle de 2018 et désormais celle de 2024…


Yohan ROBLIN

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