lundi, mars 24

Si on dépensait moins d’énergie pour nettoyer son intérieur ?
La question est au cœur du Cleaning Show, le salon du ménage de Londres.
Parmi les nouveautés, des aspirateurs plus maniables, mais aussi plus durables.

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LE WE 20H

Contrairement à ce que toutes ces diodes clignotantes suggèrent, vous n’allez pas coloniser la planète Mars, mais passer l’aspirateur. Enfin, pas vous, mais les innombrables robots qui étaient présentés du 18 au 20 mars au salon du ménage de Londres. 

Parmi les nouveautés, on trouve aussi des aspirateurs qui s’inspirent du balai,  et n’ont plus de têtes fixes. Celles-ci vont d’un côté à l’autre ou tournant sur elles-mêmes, pour nous faire bouger moins. Dans les deux cas, un seul objectif : réduire nos efforts, comme l’explique Nigel Lewis, directeur des ventes du groupe Pristine. « La machine reproduit le mouvement de l’homme, mais sans les douleurs dorsales, et en rendant le nettoyage super facile », explique-t-il dans le reportage de TF1 ci-dessus. 

TF1

En utilisant un aspirateur dorsal, on a une meilleure posture et moins de tension dans le bras qui tient le manche.

Laurel Jordan, de la marque Makita

Le robot domestique déjà installé dans nos foyers gagne, lui, en autonomie et en puissance. L’entrée de gamme se situe environ à cent euros. Autre stand, autre style, l’aspirateur électrique qui se porte sur le dos, bien pratique dans des grands espaces, comme en entreprise. « En utilisant un aspirateur dorsal, on a une meilleure posture et moins de tension dans le bras qui tient le manche. Mais à la maison, vous allez ressembler à un chasseur de fantômes », s’amuse Laurel Jordan, de la marque Makita. 

Les fabricants entretiennent parfois l’allure offensive de leurs nouveautés contre la crasse, comme avec le pistolet blanc ci-dessous, baptisé « Bubble Flush ». « Quand vous mettez le Bubble Flush dans les toilettes, il envoie des ultrasons sur la céramique, et ça décolle toutes les bactéries », atteste Theo Van Den Berg, son inventeur.

TF1

En outre, la collection printemps-été des essuie-tout bat son plein. On en trouve notamment en vichy vert, façon nappe de grand-mère, mais il n’est pas toujours écologique. Contrairement aux papiers toilettes dont le salon anglais vante la fabrication, à base de carton recyclé, de briques de lait, de cannes à sucre, voire de bambou. Dans ce dernier cas, est-ce vraiment une bonne idée ? « Un eucalyptus met 15 ans à pousser, un bambou seulement une année. On obtient donc 15 fois plus de bambou sur une durée égale », souligne Chris Forbes, co-fondateur de The Cheeky Panda. Sauf que ce papier toilette, une fois confectionné, nous vient de Chine par bateau. Le consommateur désireux de ne pas polluer risque donc de finir au bout du rouleau.


Virginie FAUROUX | Reportage : Sylvain MILLANVOYE et Guillaume VUITTON

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