mardi, mai 7

Le Premier ministre, Gabriel Attal, a annoncé mercredi soir que l’État « allait porter plainte » pour « dénonciation calomnieuse » contre l’élève qui a accusé le proviseur de son lycée parisien de l’avoir violentée après son refus d’enlever son voile. Le chef d’établissement avait été reçu quelques heures plus tôt à Matignon.

« Échec collectif », « défaite de l’État » : l’annonce du départ du proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, menacé de mort après une altercation avec une élève pour qu’elle enlève son voile, suscite une vague d’indignation. Le chef d’établissement s’est rendu mercredi 27 mars à Matignon.

Le Premier ministre a tenu « à apporter son soutien au proviseur et à la communauté éducative » en le recevant dans l’après-midi, avait indiqué son entourage avant ce rendez-vous où Gabriel Attal était accompagné de sa ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet.

Le Premier ministre a estimé mi-mars que la laïcité à l’école « est menacée », et s’était dit « engagé pour le plein respect » de ce principe, alors que son application à l’école continue à faire des remous, vingt ans après la loi interdisant le port de signes religieux ostentatoires dans les établissements.

Dans la soirée, le chef du gouvernement a annoncé que l’État « allait porter plainte » pour « dénonciation calomnieuse » contre l’élève qui avait accusé le proviseur de son lycée de l’avoir violentée après son refus d’ôter son voile.

« La laïcité » est « sans cesse mise à l’épreuve. Et on le voit, il y a une forme d’entrisme islamiste qui se manifeste notamment dans nos établissements scolaires », a déclaré Gabriel Attal, mercredi soir sur TF1.

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