dimanche, décembre 22

Depuis l’âge de 14 ans, Fabrice Bourgoin accumule les objets issus des JO.
Ce collectionneur en a plus de 30.000, avec désormais des pièces de choix de Paris 2024.
Une équipe de « Sept à Huit » l’a rencontré.

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Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024

Il a récupéré des reliques exceptionnelles de Paris 2024. « Voici les maillots de Félix et Alexis Lebrun », lance le collectionneur Fabrice Bourgoin dans la vidéo ci-dessus. Cet Auvergnat peut également se vanter d’avoir en sa possession le ballon de basket de la finale perdue lors de ces Jeux contre les Américains. « Des gens pensent à moi et m’appellent en me disant ‘tiens, j’ai trouvé ça. Est-ce que ça t’intéresse ?' », raconte le collectionneur, interrogé dans ce reportage diffusé dimanche dans l’émission de TF1 « Sept à Huit« . 

Avec plus de 30.000 objets dérivés des JO, entreposés dans trois salles différentes, la collection de Fabrice est l’une des plus importantes au monde. Le virus olympique l’a contaminé à l’âge de 14 ans, lors des Jeux d’hiver d’Albertville en 1992. Depuis, son association Voyage au cœur de l’Olympisme (AVCO) organise 3000 expositions par an, partout en France. « Là, c’est le guide des Jeux olympiques de Paris 1924 », indique le passionné, livre en main. « Et voici l’épée de Laura Flessel-Colovic, triple championne olympique », dévoile-t-il, après s’être déplacé de quelques mètres. 

Mais ce que Fabrice préfère, c’est sa collection unique de trente-cinq torches olympiques. « Ça, c’est la torche de Sydney 2000, avec son Opéra », montre-t-il fièrement face à la caméra de « Sept à Huit »  Sa favorite, la torche de Londres 2012, estimée 70.000 euros à la revente. « Elle est composée de 8000 trous, et chaque trou correspond à un porteur », détaille-t-il. Le collectionneur fait partie des 2000 chanceux à qui l’organisation remettra prochainement une torche Paris 2024. Une pièce rare pour laquelle il devra toutefois dépenser 900 euros. 

En attendant, Fabrice est en déplacement à Paris afin de récupérer… une médaille olympique. Frédéric Delpla, médaillé olympique d’escrime par équipe en 1988, lui a donné rendez-vous chez lui. Le champion, devenu chanteur, était également l’un des porteurs de la flamme 2024. « On a déjà récupéré la tenue des volontaires et celle des organisateurs », indique Fabrice. « Moi, j’ai la tenue que j’avais le jour où j’ai porté la flamme, ça vous intéresse ? », demande Frédéric. Une proposition accueillie avec un large sourire. 

« Et ça, c’est la médaille olympique des Jeux de Séoul en 1988 », dévoile le champion. « C’est précieux comme de l’or, c’est intimidant », commente Christian, l’un des dénicheurs de Fabrice présent pour cette acquisition. « C’est beaucoup d’émotion, de voir que Frédéric a confiance en nous… On essaiera de ne pas oublier la médaille dans un train », plaisante Fabrice.

Il ne s’agit ainsi pas d’un don, mais plutôt d’un prêt à durée indéterminée. « Moi, je ne l’expose pas chez moi. Donc à partir du moment où ça permettra à des personnes de voir ce que c’était, de ressentir peut-être une émotion, il faut que ça profite à tout le monde », insiste le médaillé olympique. Fabrice, lui, exposera ces trophées dès le mois prochain à Montluçon (Allier). 


M.T | Reportage « Sept à Huit » Stephane Sanchez et Elodie Pakosz

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