Le Premier ministre démissionnaire assure que la France est prête à faire « face à tous les scénarios ».
L’Institut Pasteur est prêt à vacciner, et des centres sont d’ores-et-déjà ouverts dans toute la France.
Épargné jusqu’ici, l’Hexagone s’attend à l’apparition prochaine de cas sur son territoire.
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Virus Mpox : la crainte d’une nouvelle épidémie
La France en ordre de marche face au virus Mpox. Le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal a indiqué ce mardi que 232 sites de vaccinations étaient d’ores et déjà ouverts pour faire face à l’épidémie qui a causé 541 morts sur le continent africain depuis le début de l’année. « Nous nous tenons prêts à faire face à tous les scénarios et à tous les risques« , a-t-il écrit sur le réseau X, l’Institut Pasteur se disant prêt à « tester et vacciner les patients à la demande des autorités« .
À ce jour, aucune contamination par le clade 1, plus mortel et virulent que le clade 2, n’a encore été recensée en France, avait précisé le gouvernement lundi. En Europe, la Suède a annoncé avoir enregistré un cas de sous-type clade 1b, récemment apparu en Afrique, et la France s’attend à l’apparition prochaine de cas sur son territoire.
Vers une hausse des dons de vaccins à l’Afrique
« Comme l’a souhaité le président de la République, la France fera don de 100.000 doses de vaccin », a par ailleurs indiqué Gabriel Attal. « Ces doses seront distribuées via l’Union européenne aux régions où le virus circule fortement« . Des dons qui vont « renforcer de près de 50% l’effort européen actuel« .
La semaine dernière, l’agence de santé de l’Union africaine Africa CDC avait annoncé que quelque 200.000 doses seraient déployées en Afrique, grâce à un accord avec l’Union européenne (UE) et le laboratoire pharmaceutique danois Bavarian Nordic dont le vaccin pour la prévention de la maladie est homologué depuis 2019.
Pour l’OMS, « le mpox n’est pas le nouveau Covid »
« À ma demande, le ministère de la Santé a saisi la Haute autorité de Santé pour mettre à jour, d’ici fin août, ses recommandations vaccinales« , a encore précisé le Premier ministre. Dans son dernier avis en janvier 2023, la HAS recommandait la vaccination uniquement pour les personnes ayant été en contact avec des malades si le nombre de cas restaient « isolés ou dispersés ».
En Afrique, la recrudescence du Mpox en République démocratique du Congo (RDC), portée par le clade 1b qui touche aussi le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda, a incité l’OMS à décréter le 14 août une urgence de santé publique de portée internationale, l’alerte sanitaire du niveau le plus élevé.
« Le Mpox n’est pas le nouveau Covid« , a tenu à rassurer ce mardi le directeur Europe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Hans Kluge lors d’un point de presse des agences de l’ONU. « Nous en savons déjà beaucoup sur le clade 2. Il nous reste à en apprendre davantage sur le clade 1« , a-t-il affirmé, en relevant que « nous savons comment lutter contre le Mpox« .