samedi, mai 18

Les pergolas, ces constructions de jardin avec un toit qui permettent d’être abrité tout en étant à l’extérieur, séduisent de plus en plus de propriétaires.
En bois, en toile, bioclimatiques… les enseignes se renouvellent pour répondre à une demande toujours grandissante.

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LE WE 20H

Quand la famille Raymond prend l’apéro, ce n’est plus dans le salon de leur maison, mais sous leur pergola. Exposé plein sud, ils l’ont construit il y a un an pour s’abriter du soleil et passer plus de temps sur leur terrasse. « On a eu des années de canicule et on ne profitait pas de l’extérieur en journée. On restait à l’intérieur, fenêtres fermées », rapporte le père de famille. Même l’intérieur de la maison, plus protégé, a perdu quelques degrés en été. 

Au printemps, les chantiers pour faire construire des pergolas s’enchaînent. Mais attention, avant de lancer votre construction, il est obligatoire de demander une autorisation en mairie. Côté prix, si vous passez par une entreprise spécialisée, comptez entre 500 et 800 euros le mètre carré. Monique, elle, a déboursé près de 20.000 euros au total. « On n’avait pas de place, et pas la nécessité d’une véranda. La pergola c’est les deux : c’est ouvert, on est abrité, et c’est moins cher qu’une véranda« , assure-t-elle dans le reportage de TF1 ci-dessus.

Pour réduire les prix, certains s’improvisent charpentiers

Depuis cinq ans, les ventes de pergolas augmentent. Face à la demande, les enseignes se sont adaptées et proposent des pergolas bioclimatiques, utilisables par tous les temps, ainsi que des rideaux brise-vues et brise-vents. En bois, en toile… les prix en magasin démarre à 600 euros, et vont jusqu’à plus de 25.000 euros. 

Pour faire baisser la facture, certains décident de fabriquer eux-mêmes leur pergola, grâce à des tutos sur internet. Découpe du bois, installation, fixation : David Vanin, un particulier, a tout fait lui-même en trois semaines environ. « C’est sûrement avantageux, parce que là, au total, on est à peu près sur une enveloppe de 4000 euros, bois et quincaillerie compris. Si on était passé par un professionnel, je pense qu’on serait au moins au double », estime-t-il.

À chaque étape, il partage ses photos et des conseils sur les réseaux sociaux. « Je ne suis pas du tout charpentier ! Il faut essayer, tenter le coup, et parfois ça marche ! », s’exclame-t-il. Prochaine étape pour David : planter des glycines le long des piliers pour obtenir une pergola végétalisée.


L.H | Reportage : Marine Chaize, Nadia Hadj Bouziane, Frédéric Marchand

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