VIDÉO – « Le Vendée Globe de Sam Davies », épisode 7 : la solitude, « un privilège » plus qu’un fardeau

Cela fait deux mois, jour pour jour, que Samantha Davies a pris le large sur le Vendée Globe.

Alors qu’elle navigue au large du Brésil, la navigatrice britannique raconte comment elle vit la solitude.

Pendant les deux mois et demi que doit durer ce tour du monde en solitaire, la skippeuse qui barre pour Initiatives-Cœur fait partager chaque semaine sur TF1info sa vie à bord et ses états d’âme.

Son arrivée aux Sables-d’Olonne est prévue entre le 24 et le 26 janvier. (nouvelle fenêtre) Décrochée par Justine Mettraux, qui referme le Top 10 avec un peu plus de 300 milles d’avance (482 km), Samantha Davies n’a pourtant perdu ni son sourire ni son optimisme. Elle vit pleinement son aventure en solitaire, déterminée à aller jusqu’au bout pour sauver le plus d’enfants (nouvelle fenêtre). Alors que la ligne d’arrivée commence à grossir à vue d’œil à la proue de son Imoca, la skippeuse britannique profite de ses derniers moments sur le Vendée Globe avant son retour sur le plancher des vaches.

« Ça fait deux mois que je suis en mer, le temps a passé super vite. Je n’ai aucun problème avec la solitude », raconte-t-elle dans le carnet de bord vidéo (nouvelle fenêtre) qu’elle tient pour TF1info, tout au long de la régate océanique. « C’est sûr, j’ai hâte de retrouver mes amis et mon fils Ruben, mais je suis bien sur ce bateau. Dans le monde dans lequel on vit, c’est un petit privilège de passer autant de temps toute seule. Je profite, parce que ça n’arrive quasiment jamais sinon. »

Pas complètement seule

Samantha Davies, skippeuse Initiatives-Cœur

Si la solitude est moins pesante, c’est aussi parce que la flotte est aujourd’hui hyperconnectée. Tous les concurrents – ou presque – sont équipés de Starlink, le système de communication satellitaire d’Elon Musk. Ils peuvent correspondre « comme à la maison », dans les limites imposées par la direction de course. « Je ne suis pas complètement seule », corrobore Sam Davies, qui reçoit « des messages de ses proches et de sa famille » quasi quotidiennement. « Je me sens soutenue, c’est sympa. » 

Après une prometteuse 4ᵉ place en 2009 et deux abandons en 2012 et 2020, Samantha Davies a embarqué sur son quatrième « Everest des mers ». Cette année, la candidate au podium, et plus si affinités, a accepté de vous laisser monter à bord pour vivre ce tour du monde au plus près d’elle. 

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Au 10 janvier, 91 enfants ont déjà été sauvés.