dimanche, mai 19

Au Brésil, le bilan des inondations ne cesse de s’alourdir.
Au total, 59 morts personnes ont perdu la vie et 74 autres sont toujours portées disparues.
Des phénomènes d’une ampleur sans précédent dans cet État du sud du pays, le Rio Grande do Sul.

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Le WE

Chaque seconde compte pour tenter de sauver des vies. À l’aide d’une simple brique, des militaires percent le toit d’une maison encerclée par les eaux pour extraire un nourrisson. Ce dernier a été aussitôt embarqué dans un hélicoptère avec sa mère. Des sauvetages spectaculaires qui se répètent dans une région dévastée qui se situe à 1500 km au sud de Rio. Partout, les routes ainsi que les ponts ont cédé sous la pression des eaux, beaucoup trop fortes. Près de 320 localités sont touchées, et certaines sont complètement isolées. 

Les habitants utilisent tous les moyens pour tenter d’évacuer. Greta Bittencourt, qui vit à Porto Alegre, détaille la situation  : « Au moment du sauvetage, on a un sentiment de soulagement. Mais c’est terrifiant, car nous avons vu l’eau monter de manière folle, à une grande vitesse ». Un bénévole ajoute : « Les choses sont très compliquées pour nous aujourd’hui. Nous aidons qui nous pouvons »

On n’a pas d’endroit pour dormir, rien à manger, on n’a rien

Habitante touchée par les inondations

La ville de Porto Alegre, avec 1,4 million d’habitants, est désormais totalement inondée. Selon la municipalité, le fleuve Guaiba qui traverse la ville a atteint le niveau record de 5,09 mètres, bien au-delà du pic historique de 4,76 mètres enregistré en 1941. Des centaines de milliers de personnes doivent quitter leurs habitations, sans savoir où aller. « J’ai besoin de beaucoup d’aide. On n’a pas d’endroit pour dormir, rien à manger, on n’a rien », témoigne une habitante de la ville. Un autre raconte : « Mon beau-père a disparu et d’autres personnes n’ont pas pu être secourus »

Dans cette région agricole, les secours engagent une course contre la montre. De nouvelles précipitations sont attendues dans les prochaines heures, faisant craindre que des glissements de terrain ne viennent aggraver la catastrophe.


La rédaction de TF1info | Vidéo : Nathalie Pellerin, Sarah Boumghar

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