lundi, mai 20

En un an, le prix du litre d’huile d’olive a augmenté de 21%, atteignant en moyenne 13,48 euros en mars.
Une conséquence de la sécheresse exceptionnelle qui a touché l’Espagne, premier exportateur d’huile d’olive en Europe.
Une météo qui influe sur les prix des bouteilles.

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Le 13H

Elle est devenue un produit de luxe. Dans les rayons des supermarchés, le prix des nombreuses références d’huile d’olive est en moyenne supérieur à dix euros le litre. « Il y a quatre mois, elle était à 8,80 euros, et là elle est passée à 14,90 euros », déplore une consommatrice sortant du supermarché. « Ce n’est pas donné, c’est un budget. S’il n’y avait que ça, mais le problème, c’est l’ensemble… », renchérit un autre, interrogé dans le reportage en tête de cet article. 

En moins d’un an, le prix du litre d’huile d’olive a augmenté de 21%, atteignant en moyenne 13,48 euros en mars, selon l’entreprise NielsenIQ. La raison ? La vague de sécheresse exceptionnelle qui a touché l’Espagne, premier exportateur d’huile d’olive en Europe.

En décembre, Paco Canet, oléiculteur d’Andalousie, dévoilait à une de nos équipes l’impact de la sécheresse sur sa production. « Regardez cet olivier, vous pouvez voir à quel point il est petit. Il ne vit pas. L’olivier n’est pas complètement sec, il a des feuilles, mais il n’a pas de fruits », détaille-t-il. Résultat : ses bouteilles d’huile d’olive vont augmenter de quatre euros cette année. 

Une récolte qui s’annonce bonne, des prix qui pourraient rester stables

L’occasion néanmoins pour les producteurs français d’être plus compétitifs sur les étals. « Il faut qu’on taille l’intérieur (des oliviers, NDLR) pour que ça les aère bien », annonce Murielle De le Torre, oléicultrice et productrice d’huile d’olive de l’Hérault, avançant d’un pas décidé entre deux rangées d’oliviers, un coupe-branche à la main.

Après deux années de sécheresse, la pluie des dix derniers jours a permis une bonne floraison dans le département d’Occitanie. « Cette année on a fait dans les 5000 – 6000 litres, sur l’année qui arrive j’espère faire 1000 à 1500 litres de plus », se réjouit l’oléicultrice dans le reportage ci-dessus. Avec une récolte aussi prometteuse au mois d’octobre, les prix de cette productrice française resteront stables jusqu’à l’an prochain. 


M.T | Reportage TF1 : Alice Bacot, Emma Alonso

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