samedi, juin 29

Invité sur LCI ce mercredi, Jean-Luc Mélenchon a estimé que François Ruffin a décidé lui-même de quitter La France insoumise.
L’ancien député, candidat aux élections législatives dans la 1ʳᵉ circonscription de la Somme, a pris ses distances avec le parti.

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Élections législatives 2024

Cesser « les disputes et les petites guerres ». Invité de l’émission Un Œil sur le Monde sur LCI, ce mercredi soir, Jean-Luc Mélenchon a invité son camp à apaiser les tensions qui secouent son camp à l’approche du premier tour des élections législatives. Et le leader de La France insoumise n’a pas manqué d’évoquer l’une de ces « petites guerres » qui l’oppose actuellement à l’une des figures de son parti, François Ruffin.

« Je ne dirai de mal de personne »

Interrogé sur les récents propos de l’ancien député, qui a déclaré au micro de TF1info, lors d’un déplacement dans le cadre de sa campagne pour les élections législatives dans la Somme, que Jean-Luc Mélenchon était « un obstacle à la victoire du Front populaire », ce dernier a estimé sur LCI que ce n’était pas à lui de décider si François Ruffin devait quitter son parti. « Je crois qu’il en est parti tout seul », a-t-il lancé, avant d’ajouter : « Il n’y a pas besoin de lui demander de quitter La France insoumise. » 

« Nous l’avons investi. Je ne sais pas ce qui me vaut de sa part une telle hargne », a admis le fondateur de LFI, lui qui avait, dans un entretien accordé au Figaro, assuré que François Ruffin avait « choisi la rupture avec [lui], et non l’inverse ». « Je ne dirai de mal de personne, a-t-il par ailleurs promis sur LCI. Même pas de François Hollande, qui vient pourtant d’en dire beaucoup de moi. »

Le consensus n’est pas son but

Rebondissant justement sur une déclaration de l’ancien président de la République, candidat en Corrèze, qui a jugé ce mercredi soir sur BFMTV que Jean-Luc Mélenchon n’était « pas l’homme du consensus », ce dernier a martelé sur LCI que « le consensus n’était pas [son] but. « Je pense que c’est une idée qui n’est pas démocratique », a-t-il souligné. 

Jean-Luc Mélenchon a également tenu à s’exprimer sur le fait que certains, y compris dans les rangs du Nouveau Front populaire, se demandent pourquoi il ne se met pas davantage en retrait tout en lui reprochant un activisme politique jugé néfaste. « On m’a accusé d’omniprésence à une période où j’avais fait en tout et pour tout, sur quatre mois, deux émissions. Après, il y a la perfidie qui joue », a appuyé l’ancien député des Bouches-du-Rhône. 

Au micro de Paul Larrouturou pour TF1Info, François Ruffin avait confié que « tous les deux jours, [Jean-Luc Mélenchon] passe à la télé pour dire qu’il se met en retrait, donc ce n’est plus tellement une mise en retrait ».

Aux côtés de « ceux qui disent : débarrassons-nous de lui », Jean-Luc Mélenchon a affirmé qu’il y avait aussi « des millions de gens pour qui [il] représente une garantie, qui ont voté pour [lui] il y a deux ans ». Avant de résumer : « Il y a des gens qui ne m’aiment pas, et d’autres qui m’apprécient. »


N.K

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