mercredi, mai 8

La nouvelle éruption volcanique qui a débuté samedi soir sur la péninsule de Reykjanes, en Islande, se poursuivait lundi à un rythme moindre.
Deux jours après une spectaculaire éruption volcanique, le magma reste toujours dangereusement proche d’une centrale.

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Nouvelle éruption volcanique en Islande

La nouvelle éruption volcanique qui a débuté samedi soir sur la péninsule de Reykjanes, en Islande, se poursuivait lundi et la lave continuait à avancer, mais à un rythme moindre. La matière en fusion s’écoule de façon « continuelle et lente », a déclaré l’Institut météorologique islandais (IMO), précisant qu’il surveillait de près cette évolution. 

Sur les images de vidéosurveillance dévoilées dans le sujet en tête de cet article, le débit du magma s’est ralenti, une progression à moins d’un kilomètre par heure qui inquiète toujours les autorités islandaises. Les policiers scrutent ses dernières percées. La lave se trouve en effet maintenant à quelque 200 m de la canalisation de distribution d’eau en provenance de la centrale de Svartsengi, qui alimente en électricité, mais aussi en eau 30.000 personnes. « Cet épisode spectaculaire va se réduire assez rapidement dans deux jours ou dans la journée qui vient et l’éruption va s’arrêter », affirme dans le sujet ci-dessus Patrick Allard, volcanologue et président de l’Association internationale de volcanologie.

L’Islande, située sur la dorsale médio-Atlantique, où se rencontrent les plaques eurasienne et nord-américaine, abrite le plus grand nombre de volcans actifs en Europe, au nombre de 33. L’activité enregistrée depuis 2021 dans la péninsule de Reykjanes témoigne du réveil, après 800 ans, d’une longue faille permettant la remontée du magma, s’accordent à dire les volcanologues.

Les quelque 4000 habitants de Grindavik avaient dû partir en novembre au moment de la première éruption et ce n’est que le 19 février qu’ils ont été autorisés à regagner cette localité, très endommagée par les centaines de secousses sismiques ayant accompagné les éruptions. Seuls une centaine d’entre eux avaient toutefois choisi de retourner y vivre. Ces éruptions font en outre craindre des dégâts dans la centrale de Svartsengi. Évacuée dès la première éruption, elle est depuis dirigée à distance, tandis que des digues ont été construites pour la protéger.


La rédaction de TF1info | Reportage TF1 : Henri Dreyfus

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