mercredi, juin 26

Tête de liste du Rassemblement national aux élections européennes du 9 juin, Jordan Bardella était l’invité de « Partie de Campagne » dans le 20H de TF1 ce dimanche soir.
Le candidat a défendu sa proposition de « double frontière ».
Il a par ailleurs plaidé en faveur d’une transition énergétique « réaliste » et non pas « punitive ».

C’est un concept clé du programme de Jordan Bardella aux élections européennes. La tête de liste du Rassemblement national (RN) a défendu sa proposition de « double frontière » au 20H de TF1 dimanche 26 mai. Pour le député, cette idée de « double frontière à l’extérieur de l’UE et dans l’espace Schengen » a pour but de « contrôler des non-européens ». Il s’agit, selon lui, de « renforcer les contrôles aux frontières sur les points de passage de l’immigration clandestine ». Cela passerait par « un renforcement des contrôles aléatoires », comme le fait l’Allemagne. « Je ne veux plus de cette immigration du fait accompli et le 9 juin ce sera aussi un référendum pour ou contre l’immigration », a souligné Jordan Bardella, qui souhaite par ailleurs « refouler systématiquement les bateaux de migrants qui arrivent sur les cotes européennes »

Interrogée sur ses positions environnementales, la tête de liste RN, qui mène largement dans les sondages, a dit ne pas vouloir « d’écologie punitive ». « La transition énergétique doit être réaliste mais pas punitive », a-t-il affirmé. Jordan Bardella « défend le nucléaire », « un atout français » qui « doit nous permettre d’avoir une énergie pas chère ». « Le réchauffement climatique est l’un des grands enjeux de ma génération, mais si vous pensez qu’il faut imposer à nos concitoyens l’achat de véhicules non thermiques à l’horizon 2035, alors vous avez une vision bien naïve », a poursuivi le candidat.

Jordan Bardella a par ailleurs dénoncé une Union européenne « qui prend trop souvent des décisions contraires aux intérêts de la France ». La tête de liste du RN a appelé à « changer les règles de fonctionnement de l’UE ». « Il faut surtout que la France défende ses intérêts en Europe », a expliqué le candidat. Celui-ci plaide en faveur d’une Europe « qui fait le patriotisme économique, qui impose la réciprocité dans les accords commerciaux et qui assume le soutien à notre industrie et à nos entreprises ».


Julien CHABROUT

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