dimanche, octobre 27

C’est l’appel lancé par Venâncio Mondlane, chef du parti Podemos (Parti optimiste pour le développement du Mozambique), arrivé deuxième à la présidentielle, d’après les chiffres officiels de la Commission électorale. Dans une vidéo publiée sur Facebook, Mondlane exhorte les partis d’opposition à s’unir pour contrer le Frelimo, au pouvoir, qui, de son côté, propose un dialogue. Un geste qui, pour l’instant, ne trouve pas d’écho favorable. Dans ce climat tendu de crise électorale, le bilan s’alourdit : les ONG locales rapportent désormais une dizaine de morts.

Dialoguer avec le Frelimo, « c’est pactiser avec le diable ». C’est en ces termes cinglants que Venâncio Mondlane, leader de Podemos, a répondu au parti au pouvoir.

Il affirme vouloir privilégier la voie juridique pour résoudre la crise post-électorale, déclenchée par l’annonce de la victoire du candidat du Frelimo, Daniel Chapo. Une victoire que le Podemos continue de contester, dénonçant un processus électoral truqué en faveur du Frelimo.

« Carlos Matsinhe, le président de la Commission électorale, a lui-même reconnu que l’annonce des résultats s’appuyait sur des données incorrectes, marquées par de nombreuses irrégularités. Il a admis ne pas avoir eu le temps de rectifier la plateforme électorale nationale, reconnaissant ainsi l’usage de données frauduleuses pour afficher les résultats », a déclaré Venâncio Mondlane.

La Renamo sera donc aux côtés du Podemos dans la rue, pour une nouvelle journée de mobilisation prévue demain.

Plus de 450 personnes ont été interpelées en marge de ces manifestations qui ont essaimé un peu partout dans le pays dans un contexte de contestation des résultats.

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