Le gouvernement va-t-il lâcher du lest ? Laurent Marcangeli, l’ancien élu corse et nouveau ministre de la Fonction publique, ne se montre en tout cas pas opposé aux desiderata des fédérations de fonctionnaires, avec lesquelles il a entamé des discussions depuis ce lundi 6 janvier. Selon un syndicaliste cité par Les Échos, « il a conscience qu’il y a une crise de la fonction publique que l’on ne résoudra pas en tapant sur les fonctionnaires ».
Deux sujets constituent des points d’achoppement pour les syndicats : la baisse de l’indemnisation des arrêts maladie, prévue par l’ancien gouvernement de Michel Barnier, ainsi que le relèvement d’un à trois jours du délai de carence. Sur le premier cas, le gouvernement semble encore aujourd’hui inflexible. Mais pourrait s’ouvrir à la discussion sur le deuxième, qui rapporterait au meilleur des cas 300 millions d’euros.
À LIRE AUSSI Déficit : l’État cherche à faire des économies chez les fonctionnaires « Il a conscience que cette mesure a été très mal reçue par les agents et nous a dit qu’il allait insister là-dessus dans les arbitrages avec Bercy », se félicite un syndicaliste auprès de nos confrères. Cette idée, proposée alors que Guillaume Kasbarian était aux manettes de la Fonction publique, visait à aligner les fonctionnaires (toujours plus nombreux) sur le secteur privé et avait provoqué l’ire des syndicats.
Laurent Marcangeli serait, lui, « contre les mesures stigmatisantes », tou […] Lire la suite