vendredi, mai 3

Le pape François a présidé ce samedi soir la veillée pascale à la basilique Saint-Pierre de Rome.
La veille, l’annulation surprise de sa participation au Chemin de croix avait relancé les interrogations sur sa santé chancelante.

Le pape a-t-il rassuré ses fidèles ? Au lendemain de l’annulation de sa participation au Chemin de croix « pour préserver sa santé », le souverain pontife a pu présider, ce samedi soir, la veillée pascale à la basilique Saint-Pierre de Rome. François, âgé de 87 ans, est arrivé vêtu de blanc en fauteuil roulant pour présider cette célébration solennelle d’environ deux heures, en présence de 6.000 fidèles, avant la messe dimanche matin et la bénédiction « Urbi et Orbi », retransmise en mondovision.

Le pape a prononcé une homélie de dix minutes en italien, sans difficulté particulière remarque l’AFP. Il s’est élevé contre les « pierres de la mort », « les murs de l’égoïsme et de l’indifférence », et « toutes les aspirations à la paix brisées par la cruauté de la haine et la férocité de la guerre ».

Ces derniers mois, les rumeurs autour de la mauvaise santé du pape se multiplient. Récemment, il était apparu fatigué et avait été contraint à plusieurs reprises de déléguer la lecture de ses discours en invoquant une bronchite, pour laquelle il avait passé des examens dans un hôpital de Rome fin février. Il avait également abandonné la lecture de son homélie du dimanche des Rameaux, sans explication. 

Vers une renonciation ?

A l’étranger, François n’a plus fait de déplacement depuis sa visite à Marseille en septembre et a dû annuler sa visite à Dubaï pour la COP28 en décembre en raison d’une bronchite. Il doit se rendre à Venise le 28 avril, mais son déplacement annoncé aux confins de l’Asie et de l’Océanie cet été, que le Vatican n’a pas officialisé jusqu’ici, semble plus que jamais incertain.

François a toujours laissé « la porte ouverte » à une éventuelle renonciation, dans la lignée de son prédécesseur Benoît XVI. Mais dans une autobiographie publiée mi-mars, il a redit ne pas avoir de « raison sérieuse » de renoncer à sa charge, une « hypothèse lointaine » qui se justifierait seulement en cas de « grave empêchement physique ».


La rédaction de TF1info avec AFP

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