dimanche, avril 6

Val Kilmer est souvent mort à l’écran, mais cette fois, ce n’est pas du cinéma. Nous qui avons tant cru et vibré aux derniers souffles de ses personnages les plus célèbres – le suicidaire Jim Morrison dans The Doors, le tuberculeux Doc Holliday dans Tombstone ou encore le bouleversant Tom « Iceman » Kazansky, atteint d’un cancer dans Top Gun : Maverick –, nous voilà incrédules face à la triste nouvelle. Bon sang, Val, 65 ans, c’est bien trop tôt pour un clap de fin. Saloperie de pneumonie. Saloperie de destin.

Dans sa loge, un jour de pluie

Nous savions, certes, depuis longtemps, la longue litanie des témoignages assassins de la profession au sujet de ton comportement de prima donna sur les plateaux. Une réputation de capricieux, instable et ingérable, qui te valut d’être l’un des acteurs les plus pestiférés de Hollywood à la fin des années 1990, et te coûta une carrière pourtant promise à la légende. John Frankenheimer, qui t’avait dirigé dans le désastreux remake de L’Île du Dr Moreau en 1996, avait même eu à ton égard cette punchline célèbre : « Il y a deux choses que je ne referai plus jamais dans ma vie : escalader l’Everest et travailler avec Val Kilmer. »

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