dimanche, janvier 12

Né il y a douze ans, le Parc national de Ntokou-Pikounda, d’une superficie de 4 272 km², est la dernière aire protégée au nord du Congo-Brazzaville. Cependant, il manque un plan de développement et une étude d’impact social et environnemental.

Le Centre d’actions pour le développement (CAD) – une organisation non gouvernementale – se dit préoccupé par la persistance de l’impact négatif des activités de conservation sur les droits fondamentaux des communautés locales et autochtones riveraines du parc ainsi que par l’absence de mesures correctives crédibles, écrit notre correspondant à Brazzaville, Loïcia Martial.

Joint par RFI, Marien Nzikou Massala, du département de la communication du CAD, souligne que les populations de ce parc sont aussi victimes des restrictions qui renforcent leur pauvreté.

« Depuis que ce parc a été créé, il y douze ans, dit-il, nous sommes plus préoccupés par la situation des droits des populations riveraines y compris celles qui vivent à l’intérieur. Depuis douze ans, ce parc n’a pas de plan de développement et aucune étude d’impact social et environnemental n’y a été réalisée. C’est ce qui préoccupe le Centre d’actions pour le développement »

Une étude d’impact social et environnemental pour que les populations retrouvent leurs droits

« Au niveau des populations riveraines, c’est tout un calvaire qu’elles sont en train de vivre là-bas. Il y aussi des restrictions en ce qui concerne le prélèvement des ressources naturelles. Vous savez que c’est une zone forestière et les communautés ne vivent que du ramassage, de la pêche et de la cueillette », explique encore M. Nzikou Massala pour qui ces restrictions impactent leur vie sociale et augmentent leur pauvreté.

Lire la suite sur RFI

Partager
Exit mobile version