lundi, mai 20

Un nouveau processus de médiation a été lancé jeudi 9 mai 2024 à Nairobi au Kenya concernant le Soudan du Sud. Autour de la table des négociations, le gouvernement sud-soudanais et des groupes rebelles non-signataires de l’accord de paix de 2018 qui avait mis fin à cinq ans de guerre civile. Depuis, l’accord tarde à se mettre en place, le pays reste secoué par des conflits armés et touché par une profonde crise économique et humanitaire.

Avec notre correspondante à Nairobi, Albane Thirouard

Les groupes non-signataires dénonçaient un accord de paix qui échouait à résoudre les causes profondes du conflit. Une médiation avec le gouvernement existe depuis 2019, sous l’égide de l’association catholique Sant’Egidio. Mais en 2022, Juba a accusé les rebelles de chercher à « gagner du temps pour se préparer à la guerre ». Le dialogue était au point mort. En décembre, le président sud-soudanais Salva Kiir a demandé au Kenya de prendre le relai.

Le président du Soudan du Sud, qui a fait le déplacement à Nairobi jeudi, se dit prêt pour la médiation : « Le Soudan du Sud est prêt à négocier en bonne foi et avec un esprit ouvert. Nous espérons que les groupes d’opposition non-signataires partagent les mêmes convictions et envie de paix pour le Soudan du Sud. »

La médiation a été confiée à l’ancien chef d’état-major des armées kényanes, Lazarus Sumbeiywo. Ce dernier avait négocié l’accord de paix signé en 2005 entre le Soudan et les rebelles sud-soudanais. Un accord qui avait ouvert la voie à l’indépendance du Soudan du Sud six ans plus tard.

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