lundi, septembre 23

Convoquée en urgence dimanche 22 septembre à Tunis, la manifestation visait à protester contre l’annonce d’un projet d’amendement de la loi électorale en pleine campagne pour la présidentielle du 6 octobre. Le texte en question entend délester le tribunal administratif de son rôle d’arbitre en cas de litige post-électoral.

Avec notre correspondante à Tunis, Amira Souilem

La mobilisation a été décidée en urgence par un collectif de partis et d’associations qui s’inquiètent d’une élection jouée d’avance. Dimanche 22 septembre, une manifestation a eu lieu à Tunis pour protester contre l’annonce, deux jours plus tôt, d’un projet d’amendement de la loi électorale alors que la campagne pour la présidentielle du 6 octobre bat son plein. Vendredi 20 septembre, 34 députés ont effectivement proposé l’instauration d’un texte qui prévoit de délester le tribunal administratif de son rôle d’arbitre en cas de litige post-électoral.

Originaires de Monastir, à près de 200 kilomètres de la capitale, deux sexagénaires qui préfèrent rester anonymes racontent, elles, les difficultés qu’elles ont rencontrées pour pouvoir participer à la manifestation : « Il n’a pas été facile d’accéder au lieu du rassemblement, expliquent-elles. La police nous a fait faire des détours : « Allez par-ci, allez par-là, arrêtez vous »».

À deux semaines du scrutin, les ONG et les partis encore actifs dans le pays promettent de descendre à nouveau dans la rue pour protester contre ce qu’ils appellent le retour de la dictature.

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