vendredi, janvier 10

“Les forces de sécurité et de défense béninoises sont à nouveau éprouvées. Parties comme une rumeur aux premières heures de ce jeudi 9 janvier 2025, les informations ont été finalement confirmées par un responsable de l’armée”, narre La Nouvelle Tribune. Le journal béninois rapporte la mort de 28 soldats lors d’une attaque dans le nord du pays mercredi 8 janvier.

Aujourd’hui au Faso évoque une “grosse saignée dans les rangs de l’armée béninoise”. Tandis que les autorités n’ont pas apporté de précisions concernant les auteurs de cette attaque, le quotidien burkinabè poursuit : “Le nord du Bénin est depuis plusieurs mois confronté à une recrudescence des attaques terroristes. Ces attaques sont souvent attribuées à des groupes affiliés à Al-Qaida et à l’[organisation] État islamique. Ce drame s’est produit dans une zone frontalière particulièrement sensible, connue pour être le théâtre de fréquentes incursions de groupes armés.”

Les responsables militaires ont confirmé les pertes dans un communiqué signé par le colonel Faïzou Gomina, chef d’état-major de la garde nationale, et relayé par le journal Fraternité : “Nous avons reçu un très dur coup, mais nous n’allons pas plier, nous n’allons pas périr. Nous vaincrons”, est-il notamment écrit.

L’attaque la plus meurtrière de l’histoire du pays ?

Les événements se seraient déroulés au niveau du “point triple”, la zone frontalière entre le Burkina Faso, le Niger et le Bénin. Les responsables militaires ont revendiqué la neutralisation d’une quarantaine d’assaillants et ont assuré poursuivre le “ratissage” pour traquer les assaillant.

Comme le relève Le Matinal, le colonel Gomina a expliqué que “la position attaquée était l’une des plus fortes et des plus militarisées de l’opération Mirador”, destinée à sécuriser la frontière grâce au déploiement de quelque 3 000 hommes. Le quotidien ajoute qu’il pourrait s’agir de “l’attaque terroriste la plus meurtrière” de l’histoire du pays. En décembre 2024, 3 soldats avaient été tués dans le Nord-Est, et, en juin de la même année, 7 autres avaient péri dans une attaque dans le parc national de la Pendjari. Les autorités ne communiquent que très peu concernant les faits de terrorisme dans le pays – tout au plus ont-elles admis en avril 2023 qu’une vingtaine d’incursions transfrontalières s’étaient produites depuis 2021.

[…] Lire la suite sur Courrier international

Sur le même sujet :

Partager
Exit mobile version