Toujours en fuite. L’une des plus prestigieuses universités américaines, celle de Brown, dans le petit État du Rhode Island, a été la cible de tirs mortels samedi, ont annoncé les autorités locales alors que la traque du suspect se poursuit toujours ce dimanche 14 décembre.
Parmi les victimes, qui ne sont que des étudiants du campus, on compte deux morts et neuf blessés selon le dernier bilan. Et sur les neuf étudiants blessés, huit l’ont été grièvement mais se trouvent désormais dans un état stable, a fait savoir Brett Smiley, le maire de Providence.
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Mais à ce stade, les autorités locales n’ont pas encore arrêté l’auteur des tirs, lançant ainsi une grande chasse à l’homme. Selon Frank Doyle, un responsable de l’établissement Brown, les tirs ont eu lieu dans le bâtiment d’ingénierie et de physique, où se déroulait une séance de révision des examens finaux, comme le précise CNN.
« C’est hélas un jour comme la ville de Providence et l’État du Rhode Island priaient pour qu’il n’arrive jamais », s’est lamenté l’élu en référence aux drames réguliers provoqués par les armes à feu à travers les États-Unis. Lors d’une seconde conférence de presse dans la soirée, Brett Smiley a précisé que l’auteur des coups de feu n’avait pas encore été appréhendé et que plus de 400 membres des forces de l’ordre avaient été déployés pour l’intercepter.
Silhouette sombre
Samedi soir, l’ordre de rester confiné à l’intérieur de bâtiments restait d’ailleurs en vigueur pour la zone autour de l’université.
Par ailleurs, la police a rendu publique une vidéo où l’auteur présumé des faits sort du bâtiment, vêtu d’habits sombres. D’après les informations relayées par CNN, il s’agirait d’un homme d’une trentaine d’années. « Nous avons diffusé une image de l’individu que nous pensons être le tireur, mais nous savons qu’il n’y avait pas de photo claire de son visage », a regretté le maire de la commune frappée par cette énième fusillade sur le sol américain.
Des témoins ont rapporté qu’il portait également « un masque de camouflage gris », a précisé le chef adjoint de la police de Providence, Tim O’Hara, appelant des témoins à apporter toute information utile à l’enquête. Aucune arme n’a été pour l’instant retrouvée par les autorités.
Sur place, le FBI a également mis en place un site de signalement pour que le public puisse soumettre des preuves photo et vidéo du suspect de la fusillade. Un numéro d’appel a aussi été déployé ces dernières heures.
Fausse alerte de Donald Trump
Soucieux de couvrir l’événement, Donald Trump a déclaré sur sa plateforme Truth Social avoir été informé de la situation, et que la police fédérale, le FBI, était sur place.
Après avoir affirmé dans un premier temps que le suspect avait été arrêté, le président américain a publié un second message dans lequel il a déclaré que la police locale était revenue sur cette annonce. « Le suspect n’a PAS été arrêté », a-t-il été obligé d’indiquer pour corriger son précédent message. À son retour à la Maison Blanche après avoir assisté à un match de football américain universitaire, Donald Trump a déclaré : « Quelle chose terrible ». « Tout ce que nous pouvons faire pour le moment, c’est prier pour les victimes », a-t-il ajouté.
Selon le Gun Violence Archive, qui définit une fusillade de masse comme un événement au cours duquel quatre personnes ou plus sont blessées par balle, il y a déjà eu plus de 300 fusillades de masse aux États-Unis depuis le début de l’année, y compris celle-ci.
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