vendredi, juillet 5

Alors que le RN est arrivé en tête du 1ᵉʳ tour des élections législatives, Nigel Farage s’en est violemment pris à Marine Le Pen.
Le chef du parti d’extrême droite britannique Reform UK a estimé que l’application du programme économique du RN serait un « désastre ».
Une prise de parole surprenante, alors qu’en 2017, l’ex-député européen avait soutenu la candidature de Marine Le Pen à la présidentielle.

C’est une charge violente de la part d’un ancien soutien. Alors que le Rassemblement national est arrivé en tête du premier tour des élections législatives et pourrait obtenir une majorité absolue à l’Assemblée nationale à l’issue du second, Marine Le Pen a perdu un allié. Dans un entretien donné au média britannique UnHerd, le chef du parti d’extrême droite britannique, Nigel Farage, a violemment critiqué le programme économique du RN. Une politique qui, si elle était mise en œuvre, serait « encore pire pour l’économie que le lot actuel », a même fustigé Nigel Farage auprès du média outre-Manche.

Pourtant, en 2017, l’ex-député européen avait apporté un franc soutien à la candidature de Marine Le Pen à la présidentielle, estimant alors que bien que le Rassemblement national ait « des racines profondes dans Vichy » et que « l’antisémitisme soit ancré dans son ADN », celle qui était alors la présidente du RN était une « eurosceptique sincère », ajoutant qu’elle ferait une « bonne dirigeante de la France ». 

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Ces critiques de Nigel Farage interviennent alors qu’il se présente lui-même aux élections législatives qui se tiendront le 4 juillet au Royaume-Uni, dans une circonscription dans laquelle il a de bonnes chances de l’emporter. Les critiques du leader d’extrême droite ne sont ainsi pas si surprenantes. Il est « en total désaccord sur quasiment tous les sujets » avec Marine Le Pen, pointe sur LCI, dans la vidéo en tête de cet article, l’éditorialiste François Clémenceau. 

« Nigel Farage est un ultralibéral […] et propose à ses électeurs une thérapie de choc ultralibéral en s’inspirant de Donald Trump avec qui il a plus de points communs » qu’avec Marine Le Pen, détaille-t-il. Des divergences qui sont apparues, lundi, au grand jour.


A.B.

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