jeudi, octobre 24

À Maurice, à trois semaines des élections législatives du 10 novembre, une affaire d’écoutes téléphoniques ébranle la classe politique. Des enregistrements publiés anonymement sur les réseaux sociaux révèlent une surveillance généralisée. Les cibles sont nombreuses : ministres, opposants, avocats, journalistes et même diplomates étrangers. Face à ces révélations embarrassantes, le gouvernement nie toute implication et suggère des manipulations numériques. Cependant, plusieurs personnalités espionnées ont authentifié leurs conversations.

avec notre correspondant à Port-Louis, Abdoollah Earally

La campagne pour les élections législatives a pris un tournant inattendu. Au lieu des débats habituels entre les deux grands blocs politiques, l’Alliance Lepep dirigé par Pravind Jugnauth et l’Alliance du Changement menée par Navin Ramgoolam, c’est un scandale d’écoutes qui captive l’opinion publique.

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La semaine dernière, un mystérieux informateur surnommé « Monsieur Moustache » (Missié Moustas en créole), probablement un ancien initié du système devenu dissident, a publié sur les réseaux sociaux une série d’enregistrements téléphoniques.

Ces écoutes révèlent des conversations privées de nombreuses personnalités : ministres, opposants, avocats, journalistes, hauts responsables de la police et même l’ambassadrice britannique.

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