samedi, mai 18
Le golfeur Jordan Spieth applique de la crème solaire sur son visage lors du tournoi de golf SMBC Singapore Open, à Singapour, le 28 janvier 2016.

Déjà critiquées pour l’emploi de cellules jugées cancérogènes ou dangereuses pour l’environnement, certaines crèmes solaires pour le visage voient aussi leur efficacité remise en question. Après avoir testé treize produits étiquetés SPF 50 ou SPF 50 +, l’association de consommateurs UFC-Que choisir estime que « cinq [d’entre elles] ne respectent pas les niveaux attendus de protection solaire » et annonce saisir les autorités pour qu’elles sanctionnent les marques concernées.

Alors que les indices SPF 50 et SPF 50 + des crèmes solaires « sont censés apporter les plus hauts niveaux de protection aux rayons ultraviolets », l’UFC-Que choisir estime qu’« un tiers de ces produits n’assure pas le niveau de protection affiché ». Selon Santé publique France, l’exposition aux rayonnements solaires est la cause principale des cancers de la peau.

« Au vu de la forte proportion d’étiquetages potentiellement trompeurs, l’UFC-Que choisir met en demeure les fabricants de rendre leurs produits conformes aux indices affichés », explique l’association dans un communiqué publié mardi 23 avril.

L’association saisit par ailleurs la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) « pour qu’elle sanctionne les marques commercialisant de tels produits, intensifie les contrôles sur les produits de protection solaire et prenne les mesures pour faire cesser ces pratiques ».

Des marques bien ancrées dans le paysage

L’UFC-Que choisir relève qu’il est « rare » de voir « une telle proportion de défaillances, et qu’elles proviennent de marques aussi bien ancrées dans le paysage que Vichy, Biotherm ou Lancaster ». Les deux autres marques concernées sont Isdin et Rituals.

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Par ailleurs, l’association « presse le ministère de l’environnement [quant à] à la nécessité d’encadrer les allégations environnementales pour les produits cosmétiques ». Car, si la grande majorité des produits testés est « exempte de composés indésirables pour la santé humaine, une large proportion en revanche (dix sur treize) écope d’une mauvaise note environnementale du fait de la présence de composants ayant des effets nocifs sur les organismes aquatiques ».

Le Monde avec AFP

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