La France condamne les raids israéliens dans les hôpitaux de Gaza à la suite de l’offensive sur Kamal Adwan dans le nord du territoire en fin de semaine dernière. Plus de 240 personnes ont été arrêtées, dont le directeur de l’établissement, accusé par Israël d’être un militant du Hamas. Conséquence de l’offensive : l’hôpital Kamal Adwan est hors service. Ce qui rend l’accès aux soins dans le nord de la bande de Gaza encore plus difficile.
« Un système sanitaire est anéanti. » Voilà comment le Comité international de la Croix-Rouge décrit la situation dans cette zone où vivent encore 75 000 Gazaouis. Des trois grands hôpitaux, il ne reste presque plus rien. Le CICR a également appelé au respect et à la protection des installations médicales conformément au droit international humanitaire.
« Cette protection est une obligation légale et un impératif moral pour préserver la vie humaine », ajoute le communiqué, en précisant que les hôpitaux sont essentiels pour aider les personnes malades ou blessées lors d’un conflit.
L’OMS demande à Israël la libération du directeur de l’hôpital Kamal Adwan
« L’hôpital Kamal Adwan, dans le nord de la bande de Gaza, est hors service depuis le raid, l’évacuation forcée des patients et du personnel et la détention de son directeur. On ne sait pas où il se trouve. Nous demandons sa libération immédiate », a écrit sur X le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus.
« Les hôpitaux de Gaza sont redevenus des champs de bataille et le système de santé est gravement menacé », a-t-il estimé.
L’armée israélienne avait indiqué samedi, à l’issue de son raid lancé vendredi, avoir arrêté le directeur de l’hôpital Kamal Adwan, le Dr Hossam Abou Safiya.
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