mardi, octobre 22

Amnesty réclame une enquête après le bombardement des locaux de l’organisme de microcrédits Al-Qard Al-Hassan au Liban

Amnesty International a estimé mardi que les raids israéliens contre des filiales de la société libanaise de microcrédits Al-Qard Al-Hassan affiliée au Hezbollah devaient faire l’objet d’une enquête pour « crime de guerre ».

L’armée israélienne a bombardé dimanche soir des locaux de l’organisme dans la banlieue sud de Beyrouth ainsi que dans le sud et l’est du Liban. Al-Qard Al-Hassan, qui fait l’objet de sanctions américaines, offre des services bancaires à des centaines de milliers d’usagers.

« Même si, comme l’affirme l’armée israélienne, l’institution finance effectivement le Hezbollah, il est peu probable qu’elle réponde aux critères définissant un objectif militaire, en particulier pour les filiales qui proposent des services à des clients civils, souligne Amnesty dans un communiqué. Etre associé au Hezbollah ne suffit pas pour qu’un immeuble civil, ou les civils qui s’y trouvent, soient classés comme des objectifs militaires. »

Viser les succursales d’Al-Qard Al-Hassan « constitue probablement une violation au droit humanitaire international et doit faire l’objet d’une enquête pour un crime de guerre », poursuit l’ONG, réclamant « une enquête internationale (…) qui doit être ouverte de toute urgence ».

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