- Un policier de la DGSI se serait suicidé avec son arme de service lundi matin en Essonne « sur un site du ministère de l’Intérieur ».
- L’année précédente, 27 policiers et 26 gendarmes ont mis fin à leurs jours, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.
Un policier de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) aurait mis fin à ses jours lundi matin dans l’Essonne « sur un site du ministère de l’Intérieur »
, a déclaré le parquet d’Évry, sollicité par l’Agence France-Presse (AFP). « Des premiers éléments recueillis, il semble que l’homme se soit suicidé avec son arme de service »
, précise cette même source.
Une enquête ouverte pour déterminer précisément les causes du décès
Le parquet n’a pas donné davantage de précisions à ce stade sur le lieu ou les circonstances du décès de ce fonctionnaire. Un magistrat s’est rendu sur les lieux et une enquête en recherche des causes de la mort a été ouverte.
En janvier, deux policiers de la DGSI s’étaient suicidés, l’un à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), l’autre à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), tous deux à 48 heures d’intervalle, soulevant des questions sur les conditions de travail de ce corps de métier. Selon des chiffres du ministère de l’Intérieur, 27 policiers et 26 gendarmes ont mis fin à leurs jours en 2024. Depuis le 1ᵉʳ octobre 2021, le ministre de la Santé a mis en place un numéro national de prévention du suicide, le 3114.




