jeudi, janvier 9

La transition énergétique et le développement des voitures électriques participent à la lutte contre le changement climatique, mais l’extraction des minerais doit se faire dans le respect des droits humains et de la santé des populations locales et autochtones : c’est ce que rappelle ce jeudi 9 janvier un rapport d’Amnesty International, qui pointe des conséquences pour un peuple autochtone des Philippines.

L’ONG Amnesty International sort ce jeudi 9 janvier un rapport qui pointe les conséquences environnementales désastreuses du boom de l’extraction du nickel aux Philippines, et la consultation lacunaire des populations affectées par ces mines pour alimenter la transition énergétique.

Le rapport décrit des rivières et des champs pollués, la pêche et l’accès à l’eau qui diminuent. D’après les 90 témoignages de citoyens, experts et avocats, recueillis par Amnesty International dans la région de Santa Cruz et à Brooke’s Point, la terre ancestrale du peuple autochtone Palawan, les grandes mines de nickel affectent la subsistance-même de ces populations aux Philippines.

À lire aussiLa transition écologique n’aura pas lieu

Amnesty International appelle donc ces entreprises à améliorer la cartographie de leurs chaînes d’approvisionnement, en particulier aux Philippines, deuxième producteur de nickel au monde.

Lire la suite sur RFI

Partager
Exit mobile version