mercredi, octobre 23

« Mais c’est quoi ce bordel, putain ? » lance Paradox, l’un des nouveaux personnages de Deadpool & Wolverine, dans les derniers instants du film… Alors qu’on se pose la question depuis deux heures. Nouvelle friandise sortie des esprits barrés de Ryan Reynolds et de Shawn Levy, scénaristes aux côtés de Rhett Reese (déjà derrière les deux premiers Deadpool), le troisième volet des aventures de l’antihéros bouffon et libidineux impressionne par son absence de retenue. Et ne manque pas une occasion de tirer au lance-roquettes sur le mont de poncifs bâti par Marvel Studios en plus de quinze ans d’univers cinématographique partagé. Jouissif.

Car la filiale de The Walt Disney Company n’est plus le leader incontesté du divertissement hollywoodien qu’elle était il y a encore une dizaine d’années. Un temps où la seule présence d’un logo Marvel à l’affiche suffisait pour embarquer critiques et spectateurs vers des recettes à dix chiffres. Un temps où l’attente d’une simple bande-annonce faisait piaffer d’impatience le tout-Internet, aussi. Cette débandade, c’est la conséquence d’un contrôle qualité réduit à peau de chagrin au virage des années 2020 du côté de la Maison des Idées.

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La machine Marvel a ensuite tourné en surrégime, abondant la plateforme de streaming Disney+ de séries insipides, telles She-Hulk ou Secret Invasion. Puis au cinéma, les navets se sont succédé – Black Widow (2021) et Thor : L […] Lire la suite

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