dimanche, septembre 29

Le rideau est retombé ce 28 septembre 2024 sur la 72ᵉ édition du festival de San Sebastian. Un rendez-vous qui a mis en avant de nombreux premiers films, et donc de jeunes réalisateurs, et a souvent proposé de réfléchir à des sujets graves du moins existentiels comme le mal de vivre, le passage de la vie à la mort, la place du travail, le sexisme.

de notre envoyée spéciale à San Sebastian,

Le passage de la vie à la mort a été un thème récurrent dans plusieurs films comme les derniers longs-métrages de Costa-Gavras et de Pedro Almodóvar, centrés sur la fin de vie (les soins palliatifs pour Le dernier souffle – adapté du livre homonyme de Régis Debray et du médecin Claude Grange – et l’euthanasie avec The room next door) et celui de l’Espagnole Pilar Palomero, Los destellos, dont l’actrice principale, Patricia López Arnaiz, a été récompensée du prix de la meilleure interprétation dans ce film qui raconte l’accompagnement d’un malade en phase terminale par ses proches et notamment sa fille.

Des sujets infiniment graves et peu « glamour », malgré la toujours très colorée palette de Pedro Almodóvar. Mon film, c’est l’histoire d’une femme qui se meurt dans un monde à l’agonie, a déclaré le réalisateur. Des sujets très politiques aussi, car ils questionnent en creux sur l’état de nos systèmes de santé et du rapport entre l’institution et l’humain qui se dégrade au détriment du second.

Le palmarès complet de la 72ᵉ édition du festival (SSIFF)

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