dimanche, septembre 22

Depuis trois ans, António Guterres demande aux États membres de réfléchir à un avenir meilleur, malgré les guerres, la pauvreté et le réchauffement climatique qui s’accroissent. Et ce matin, avant de commencer la traditionnelle « semaine de haut niveau », ils devraient prendre des engagements en signant le « Pacte de l’Avenir ». Le patron de l’ONU le voit comme un événement historique.

Avec notre correspondante à New York, Carrie Nooten

À New York, la traditionnelle « semaine de haut niveau » de l’ONU, qui va rassembler plus de 140 chefs d’État et de gouvernement, démarre officiellement le mardi 24 septembre. Mais cette année, elle est précédée par le « Sommet de l’Avenir », appelé de ses vœux par le secrétaire général António Guterres. Et dès ce dimanche 22 septembre, tous devraient signer le « Pacte de l’avenir ». Le patron de l’ONU voulait en faire son héritage. Pour lui, ce pacte est une occasion unique de « changer le cours de l’humanité ».

Un texte affaibli

Mais, à force de négocier pour obtenir un consensus, les 193 pays, dont les visions sont assez polarisées, ont affaibli la teneur du texte. Il y a bien des engagements plus poussés en faveur de la réforme du Conseil de sécurité, ou de celle des institutions financières mondiales – deux demandes fortes des pays dits du « sud global ». Mais finalement, peu d’avancées concrètes ont été intégrées en matière de lutte contre le changement climatique, de protection des civils en zones de guerre ou de désarmement nucléaire par exemple.

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