dimanche, décembre 7

  • Chaque automne, le village québécois ouvre ses portes aux 100.000 visiteurs venus s’émerveiller dans ce monde imaginaire.
  • Près de 40.000 courges sont utilisées pour construire les bâtiments de Citrouilleville.
  • L’idée est venue d’un maraîcher qui a voulu offrir une seconde vie aux citrouilles abîmées après une mauvaise récolte.

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Halloween : la fête pour jouer à se faire peur

C’est la destination rêvée de tous les passionnés d’Halloween : chaque automne, Citrouilleville ouvre ses portes aux curieux. Et le village québécois porte bien son nom, puisque tous les bâtiments qui se trouvent sur les deux hectares sont fabriqués à partir de citrouilles. Où ailleurs aurait-on l’opportunité de voir une école, une boulangerie ou même une église entièrement oranges ? 

Cette idée insolite est venue de Philippe, un maraîcher local, aujourd’hui connu comme le « maire » de Citrouilleville. Il a eu l’idée de bâtir ce village, situé près de Montréal, après une mauvaise récolte. « On a décidé de prendre les citrouilles qui étaient un petit peu moins belles en les mettant sur les maisons. Ça se peut qu’il y en ait qui ont des défauts, mais ce n’est pas grave parce que les gens ne vont pas les découper et ne vont pas les manger », explique-t-il dans le reportage en tête de cet article. 

Un village de 40.000 citrouilles

La structure des bâtiments est construite en bois, mais pour les murs, pas question d’utiliser briques ou parpaings : uniquement des citrouilles, installées sur des grillages métalliques. Pour les curieux qui voudraient s’aventurer à les compter, on en dénombrerait près de 40.000 dans le village. 

Citrouilleville s’est aujourd’hui imposée comme une véritable destination automnale en Amérique du Nord, où la fête d’Halloween est largement célébrée. Aujourd’hui, le site attire chaque année près de 100.000 visiteurs, qui viennent s’émerveiller dans ce décor digne d’un film. 

On n’est pas dans la réalité, ici. C’est vraiment un autre monde, un monde imaginaire

une visiteuse de Citrouilleville au micro de TF1

« Les gens se déplacent d’assez loin pour venir voir ça, » confirme un autre. Des Français font également le voyage pour aller admirer le village de citrouilles. Pour Guillaume, arrivé du Jura, le concept pourrait même être développé outre-Atlantique : « C’est vraiment un univers particulier. (…) Si quelqu’un avait l’idée de faire ça en France, je pense que ça fonctionnerait. »

Outre la visite du village, Citrouilleville propose aussi son lot d’activités : pièce de théâtre, labyrinthe de maïs, balade en petit train… Et même une cueillette des citrouilles dispersées au sol, pour ceux qui voudraient repartir avec un souvenir. 

Car le village n’offre pas seulement une seconde vie aux courges, mais même une troisième : tout le monde peut ramasser sa citrouille pour la customiser. « Pour Halloween, ça va être parfait », se réjouit un visiteur.

En cette fin octobre, Citrouilleville a malheureusement achevé sa saison 2025. Mais le village dispose de son propre site Internet (et de ses réseaux sociaux) pour tenir les visiteurs informés de son ouverture dès le prochain automne. 

Laurene ROCHETEAU

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