vendredi, novembre 1

Déclenchée depuis le 1ᵉʳ octobre à cause des impayés, la grève des enseignants de l’université Marien Ngouabi de Brazzaville semble bien partie pour durer. Les négociations engagées avec le gouvernement n’avancent pas d’après les grévistes. Cette semaine, plusieurs formations d’opposition ont pointé avec inquiétude la situation socio-économique du pays.

Avec notre correspondant à Brazzaville, Loïcia Martial

Dans la cour du Complexe universitaire de Bayardelle, le drapeau vert, jaune, rouge, semble perdre de son éclat. Quelques herbes poussent déjà, là où les étudiants n’ont plus mis les pieds depuis un mois.

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À en croire les grévistes, le mouvement va continuer. Les négociations avec le gouvernement n’ont pas bougé. Jean Didier Mbelé est le président du collège de l’intersyndicale : « Nous, travailleurs de l’université Marien Ngouabi ne reprendrons le travail que si l’ensemble de nos revendications, présentées au gouvernement, seront résolues ».

Les enseignants revendiquent au moins trois mois d’arriérés de salaires et les heures supplémentaires dues depuis 2018.

Des étudiants inquiets

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