Selon plusieurs médias britanniques, dont Sky News et la BBC, les jurés ont délibéré moins de deux heures avant de rendre leur verdict. Ce vendredi 21 mars, Marcin Majerkiewicz, 42 ans, a été jugé coupable pour avoir tué, démembré et découpé le visage de l’homme chez lequel il habitait dans une maison de la région de Manchester. Sa peine sera connue ultérieurement.
Marcin Majerkiewicz a tué Stuart Everett, 67 ans, dans la nuit du 27 au 28 mars avec une arme semblable à un marteau avant de découper le visage de sa victime et de démembrer son corps à l’aide d’une scie à métaux. Il a ensuite dispersé les morceaux dans plusieurs endroits de la métropole de Manchester.
L’enquête a commencé quelques jours plus tard avec la découverte par un passant d’un torse dans la réserve naturelle de Kersal Dale. D’autres restes ont par la suite été retrouvés dans d’autres sites naturels, mais seulement un tiers du corps de Stuart Everett a, au final, été récupéré.
Après la découverte du torse à Kersal Dale, les enquêteurs ont examiné les images des cameras de vidéosurveillance et ont repéré un homme pénétrant dans une zone boisée avec un sac bleu. En en ressortant, il ne l’avait plus, détaille Sky News.
Un homme « obsédé par l’horreur et le sang »
Trois semaines plus tard, un policier travaillant sur l’affaire a croisé Marcin Majerkiewicz par hasard et reconnu l’homme sur les images des caméras. Lors de la fouille du domicile du suspect, les forces de l’ordre ont notamment repéré dans sa chambre de grandes taches de sang.
Marcin Majerkiewicz, qui a toujours nié être l’auteur du crime, est « obsédé par l’horreur et le sang, comme nous le savons grâce à son historique de recherche, aux vidéos qu’il regarde, et à ses tatouages », l’un d’eux représentant Jason Voorhees, le tueur de la série de films Vendredi 13, a résumé le commissaire Lewis Hewis.
Le mystère demeure cependant sur les motivations de Majerkiewicz, qui a toujours nié être l’auteur du crime. « Des problèmes financiers, des dettes, des problèmes pour payer les factures, une possible relation entre les deux hommes sont autant de pistes qui peuvent être pertinentes », a énuméré Lewis Hewis. Durant son procès, il a été établi que Marcin Majerkiewicz était au chômage et qu’il était endetté à hauteur de 60.000 livres (71.000 euros).
Article original publié sur BFMTV.com