dimanche, juin 30

Des pluies ininterrompues, de la grêle et l’absence de soleil ont abîmé de nombreux fruits et légumes.
C’est le cas des pruneaux, dont la France est le troisième producteur mondial.
La récolte 2024 s’annonce médiocre.

Daniel Salliot, pruniculteur à Tombebœuf (Lot-et-Garonne), est dépité. L’agriculteur dévoile les conséquences des intempéries sur ses pruneaux, dans la vidéo ci-dessus. Ces marques, causées par la grêle, n’ont l’air de rien, mais à cause d’elles, la prune a perdu plus de 50% de son prix. « On est obligé de les écarter. On ne peut pas mettre ça dans les sachets« , déplore-t-il. Une épreuve de plus. Un tiers de sa production a disparu après les intempéries des dernières semaines.

Les pruneaux sont transformés à quelques mètres du verger dans sa production, située non loin d’Agen. Le tri est drastique. Les pruneaux entiers sont livrés directement aux supermarchés à côté. Une mauvaise récolte, c’est la crainte pour les consommateurs de voir le prix augmenter.

Après deux années de gel et le manque d’eau de l’année dernière, le pruneau français enchaîne des années décevantes. « Nous cumulons des aléas climatiques année sur année. Ça peut être un gros danger pour la filière « , prévient Thierry Albertini, président du Comité économique au bureau interprofessionnel du pruneau (BIP) à Villeneuve-sur-Lot.

La production de ce fruit devient de plus en plus difficile, ce qui pourrait décourager les arboriculteurs, alors que la France assure près de 20% du marché mondial.


La rédaction de TF1 | Reportage : Thomas Chollet-Lunot, Florian Gourdin

Partager
Exit mobile version