samedi, septembre 21

Le conflit se poursuit. Une source proche du Hezbollah a affirmé ce vendredi 20 septembre qu’un important chef du mouvement avait été tué dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, tandis qu’Israël a confirmé une frappe « ciblée » sur la ville, au moment où le front de la guerre à Gaza se déplace vers le Liban.

Douze personnes ont été tuées, selon le ministère libanais de la Santé. D’après la défense civile, la frappe a causé l’effondrement de deux immeubles dans une zone densément peuplée. Dans un communiqué, le ministère a précisé que le bilan était de « 12 morts et 66 blessés, dont 9 dans un état critique ». Israël affirme avoir éliminé une dizaine de commandants du Hezbollah, dont le chef d’une unité d’élite. Un précédent bilan faisait état de neuf morts.

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Cette frappe est la troisième sur la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah, revendiquée ou attribuée à Israël depuis que le mouvement islamiste libanais, soutenu par l’Iran, a ouvert le front du sud du Liban il y a près d’un an, « en soutien » au Hamas palestinien dans sa guerre contre Israël dans la bande de Gaza. Selon une source proche du Hezbollah, le chef de la force Al-Radwan, l’unité d’élite du mouvement, Ibrahim Aqil, a été tué dans cette frappe.

L’armée israélienne a affirmé ne pas chercher « une large escalade » dans la région après cette frappe. « Nos ennemis n’ont aucun lieu où se réfugi […] Lire la suite

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