mardi, janvier 14

Le président ukrainien a annoncé lundi avoir discuté avec son homologue français d’un éventuel « déploiement de contingents » militaires étrangers dans son pays.
Ce contingent serait déployé pour assurer le maintien d’un hypothétique cessez-le-feu.

L’envoi de troupes au sol en Ukraine de nouveau sur la table. Volodymyr Zelensky a annoncé lundi avoir discuté avec Emmanuel Macron d’un éventuel « déploiement de contingents » militaires étrangers dans ce pays. Une idée évoquée ces derniers mois par les alliés de Kiev.

« La conversation a été assez longue et détaillée. Nous avons discuté du soutien à la défense, de différentes formes de défense, des paquets d’armes pour l’Ukraine« , a indiqué Volodymyr Zelensky dans son adresse quotidienne diffusée sur les réseaux sociaux. Selon lui, les deux dirigeants ont aussi évoqué les « investissements dans l’achat d’obus pour l’Ukraine ». « Nous avons également discuté du déploiement de contingents partenaires et de la formation de nos militaires », a ajouté le chef d’Etat.

« Forcer la Russie à la paix »

L’idée de déployer des troupes européennes en Ukraine est devenu un serpent de mer du conflit ukrainien. Au fil des mois, cette piste a été évoquée à plusieurs reprises sur fond de conjectures sur de possibles futurs pourparlers de paix entre la Russie et l’Ukraine. Ce contingent serait en effet déployé pour assurer le maintien d’un hypothétique cessez-le-feu, auquel a notamment appelé le président élu américain Donald Trump, qui doit prendre ses fonctions le 20 janvier.

Volodymyr Zelensky avait estimé la semaine dernière qu’un tel contingent serait « l’un des meilleurs instruments » pour « forcer la Russie à la paix ». Cette hypothèse, qui a en particulier été évoquée mi-décembre entre les dirigeants français Emmanuel Macron et polonais Donald Tusk, a été rejetée par la Russie, qui l’a qualifiée de « prématurée« .

Les présidents ukrainiens et français ont par ailleurs évoqué lundi la formation des soldats ukrainiens en France alors qu’un scandale secoue depuis le mois dernier la brigade « Anne de Kiev », depuis son retour en Ukraine. Cette brigade partiellement formée en France fait face à des désertions massives et des soupçons d’abus de pouvoir de ses commandants, sur lesquels les enquêteurs ukrainiens sont en train de se pencher. 


T.G.

Partager
Exit mobile version