lundi, décembre 22

Invité du club de discussion Valdaï, une plateforme étroitement liée au pouvoir réunissant experts, universitaires pour débattre de géopolitique russe, le vice-ministre des Affaires étrangères du pays, Sergueï Riabkov, a loué l’intention du président américain de trouver « des solutions », tout en critiquant l’attitude de certains pays européens.

« La volonté persistante des États membres de l’Union européenne d’empêcher un rapprochement entre les positions russe et américaine sur la question de la résolution du conflit en Ukraine et au-delà constitue un facteur de complication important », a fustigé le diplomate russe. « D’une façon générale, cela empêche une amélioration des relations russo-américaines », a-t-il ajouté.

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Les autorités russes n’ont pas caché leur irritation face à l’implication des pays européens qui ont amendé, avec l’Ukraine, le plan initial en 28 points qui répondait aux principales exigences de Moscou.

Moscou voit aussi d’un mauvais œil les déclarations et inquiétudes européennes face aux risques d’extension du conflit ukrainien.

Sergueï Riabkov assure que la Russie n’attaquera pas les pays de l’UE et de l’Otan. Selon lui, Moscou ne poursuit en rien les « objectifs de conquêtes qu’on lui prête, comme l’a déjà indiqué le président russe ». Une déclaration « que nous sommes prêts à formaliser par écrit, juridiquement, dans le cadre d’un éventuel règlement de la crise actuelle fondé sur le principe d’une sécurité égale et indivisible », a-t-il abondé.

Plusieurs pays européens, dont la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, ont déclaré qu’ils pourraient déployer une force de maintien de la paix en Ukraine si un accord était conclu pour mettre fin à la guerre.

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